Devant ce lac immobile, je n’ai aucun mobile
Pour sombrer comme je sombre à l’ombre des saules
Les diamants se portent mal sans les rivière
Et les petits ruisseaux dévalent sous mes paupières
J’étais faite pour toi comme les yeux pour pleurer
Comme une question qui brûle sans être jamais posée

Fin d’une histoire et je retarde le début d’une autre
Combien de fois faudra-t-il encore que je me vautre
Fin d’une histoire et je retarde le début d’une autre
Quel est le parcours que je peux faire sans faute

Peu importe lequel de nous a fourbi les armes
nous étions parfaits dans cette histoire de larmes

Fin d’une histoire et je retarde le début d’une autre
Combien de fois faudra-t-il encore que je me vautre
Fin d’une histoire et je retarde le début d’une autre
Quel est le parcours que je peux faire sans faute

Sauf qu’un seul être me manque
Et tout se tait sans toi

 Devant ce lac immobile, je n’ai aucun mobile
Pour sombrer comme je sombre à l’ombre des saules
Devant ce lac immobile, je n’ai aucun mobile
Pour sombrer comme je sombre à l’ombre des saules 

SOUL KITCHEN, le son du jour
Il y a finalement beaucoup de lumière à l’ombre des saules de la grande Watine.
A la vision d’à l’ombre des saules extrait du toujours somptueux Atalaye de Catherine Watine surgissent d’autres images que celles de Carayol Guillaume (De Calm) qui a réalisé le clip. Des images enfouies, intimes, des souvenirs d’écolier. Quand apprendre un poème n’était pas considéré comme ‘intello’ ; quand arriver au bout de sa récitation hésitante était une victoire sur la timidité ; Quand on goûtait les mots comme aujourd’hui un bon vin. La mémoire est étonnante. Grâce aux mots (maux ?) de Watine, à l’ambiance des images, le Verlaine des Fêtes galantes (sans son revolver) ressurgit : « L’ étang reflète, – Profond miroir, – La silhouette – Du saule noir – Où le vent pleure… » La guitare se fait cristal, la voix virevolte de clairière en clairière pour une histoire sans fin ou plutôt qui recommence éternellement.
 GUIMAUVE

SOUL KITCHEN : Beauté du soir pour plein de raisons ! Merci WATINE
#bonheur #humilité #grandeclasse #lesgarsdubusinessmusicalréveillezvous!

LIABILITY Webzine – Clip of the Day : Watine
Atalaye fut l’un des beaux albums de l’année 2015 et encore aujourd’hui il continue de nous accompagner. Watine continue de le faire vivre à travers des vidéos évocatrices et à l’émotion à fleur de peau. Pour A l’ombre des saules, elle a fait appel à Guillaume Carayol que l’on connait un peu plus quand il évolue dans son projet musical De Calm. Une aventure sensible autant pour les oreilles que pour les yeux. Fabien PONDARD
http://www.liabilitywebzine.com/?ac=non&contenu=archivesnews&mois=10&annee=2016#2408

INDIEPOPROCK
Catherine Watine poursuit son chemin, aussi discret que majeur. Voici la vidéo du très beau “A l’Ombre des Saules”, morceau tiré de l’inusable “Atalaye”, chroniqué ici même. Cette chanson, la seule de l’album “en français” de Catherine Watine qui n’est pas jouée au piano, a été enregistrée à Lewes par Ian Capple, puis post-produite par Paul Levis.
La vidéo, réalisée par “Les Re-créations du Pourquoi”, est un écrin parfait pour cette chanson déchirante, qui glisse comme un cours d’eau. Sa douceur acide et profondément mélancolique agit encore et encore, et c’est toute la magie de Catherine Watine qui nous emporte à nouveau. Yan KOUTON
http://www.indiepoprock.fr/videos/a-lombres-des-saules/#

A DECOUVRIR ABSOLUMENT
Watine “Clip de A L’ombre des Saules”
Watine, c’est cette merveilleuse infime tache de rouge qu’avait l’habitude de peindre Corot dans ses paysages, ce rouge qui éclaire les verts, le contraste flagrant du sang répandu et de la séve ingurgitée, la chair dans le bois, la lueur dans l’obscurité, une notion de sens, une définition de sentiments, une vie posée là, entre delicatesse impudique et fracas intime, en image, pour vous. Guillaume MAZEL

MUSICZINE
Un cri de douleur poétique, mais surtout bouleversant… Bernard DAGNIES
http://musiczine.lavenir.net/fr/news/divers/la-bouleversante-saulitude-de-watine/